au-delà des falaises le vent ornait mes pas de légèreté
un vertige entraînant plus tard je me perdrais
en marées et décombres de mon surplomb
je m'abandonnais à l'écueil de mes soucis alité
à l'écart du monde où souffle l'écume
sur le vent j'errais pauvre vêtu sans fantôme
ni aspect sans violente bourrasque de
printemps guidant mes pas sur le vent
j'errais sans manteau ni étau
vorace de vie et des vécus virulents
le vent ornait mes pas de légèreté
de son souffle naquit la vie et la
violente bourrasque qui d'un voyage
entraînait ma virtuosité promise au sein
d'un monde où le vent errait pauvre à
l'écueil et à l'écart de mon lit des marées
et décombres de décembre plus tard je jaillis
vestige balayé par le vent où fantômes
et aspects déchaînent sans étau ni manteau
leurs vagues écumes de vies et ces soucis
abandonnés au-delà des falaises
le vertige et les violettes guidant poètes vers
tours murs et spleen diffus le vent ornait mes pas de légèreté et
Julien Bénet
Écrire commentaire
L'amoureuse de novembre (ou Alice) (lundi, 27 mars 2017 22:07)
C'est tout toi dans ce texte, j'aime beaucoup :3