À chaque pas
le frôlement des feuilles mortes
soulève le teint amer
les passants
derrière un angle
courent
À chaque pas
le froissement rigide
arrache un peu de silence
et leurs manteaux blancs
neigent de poussières
À chaque regard
une fracture de verre
colore l'iris
des Astres s'éteignent
et des Cigognes Migrent.
Julien Bénet
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